22 mars 2024
De nouvelles études suggèrent de plus en plus un lien entre les coups de tête dans le football et le développement ultérieur de la démence. En Flandre, les familles d'anciens joueurs de football partagent leurs inquiétudes et leurs expériences, tandis que des études scientifiques examinent les risques.
Si les études montrent que les anciens footballeurs sont plus exposés au risque de démence, il reste difficile d'établir la preuve directe que les manchettes en sont la cause. Les témoignages de membres de la famille, comme Diane Vandeweyer, alimentent le débat sur les conséquences possibles d'une exposition à long terme à l'impact du ballon.
Staf Vanhoudt, autrefois célèbre défenseur de la tête, a souffert de démence et fait l'objet d'un débat sur l'impact des coups de tête. Son épouse Diane raconte leur histoire, des premiers signes à la détérioration déchirante, et plaide en faveur d'une plus grande sensibilisation et de mesures préventives.
Diane Vandeweyer souligne l'importance de la protection du cerveau, en particulier dans les sports où les contacts physiques ne sont pas rares. Malgré l'acceptation du fait que les coups de tête font partie du football, elle appelle à une plus grande sensibilisation et à des actions préventives pour protéger la santé cérébrale des joueurs.
Pierre Savelkoul, également ancien footballeur, souffrait de démence et d'aphasie. Sa famille partage son histoire, des premiers symptômes à la douloureuse détérioration, en passant par l'inévitable confrontation avec le fait que le football ait pu jouer un rôle dans sa maladie.
Malgré la perte et la douleur, les familles de footballeurs comme Staf et Pierre ne regrettent pas leur carrière. Elles chérissent les souvenirs et les joies que leur a procurés ce sport, mais espèrent que la recherche et la prévention permettront de protéger les générations futures des conséquences possibles des titres du football.
Source : vrt.be